Pic Sans Nom par le grand couloir NO

Avec Guillaume et Romain, départ 3h30 du Pré. Le regel est bon sur le glacier noir, les conditions sont là ! 

lever de rideau

les premiers séracs

glacier intermédiaire

Ça porte bien sur le glacier intermédiaire on a de la chance. Au relais du crux, on se rend compte que l'on est suivi par un mec en solo. Un mec qui a "la caisse" grave d'ailleurs vu la vitesse à laquelle il nous rattrape ! Merci Benjamin Vedrines pour ces belles photos !

belle longueur, 5m à 80° avec relais à gauche (50m)

bonnes condis

La Barre et le Coolidge

remontée du couloir 

sur l'arête qui mène au sommet (rochers faciles)

peu avant le sommet

Merci Benjamin, photographe fortuit !

summit !

Au sommet Benjamin nous apprend que la descente par l'arête sud et les rappels de Sialouze se révèle être une bonne option. Mais, partis pour la voie normale, on ne tarde pas et on se laisse descendre dans cette pente Sud peu engageante. Finalement après un bon brassage et une bonne recherche d'itinéraire on arrive au refuge du Pelvoux puis à Ailefroide bien rincé, mais content de cette belle course.

Descente par la voie normale (lui préférer la descente par l'arête sud)

ça brasse quand même !

Traversée du Pelvoux

Pour ce WE prévu de longue date avec Ben et Nico, nous partons pour la traversée du Pelvoux par le couloir Coolidge et le glacier des Violettes, une belle course côté PD+, facile techniquement mais qui demande une très bonne condition physique. La météo annoncée est mitigée avec peu de regel nocturne mais qu'importe, on verra les conditions sur place. Nous prenons chacun un piolet, le matériel de progression sur glacier et 1 brin de 60m.
Vendredi, après avoir avalé un déjeuner au Pré de Mme Carles et déposé une voiture au pont des Bans, on se dirige vers le refuge du Pelvoux. Damien nous accueille avec toujours autant de gentillesse, nous sommes les seuls au refuge et les premiers à tenter la traversée à pied cette saison. On part au lit repus et on fixe le petit déjeuner à 2h30.

montée au refuge du Pelvoux

Samedi, on décolle à 3h30. Le regel est inexistant mais bon, on fait avec. A la Bosse de Sialouze à 6h, on est vraiment découragé par les conditions. Mais en continuant vers le Coolidge la neige porte mieux et on reprend du poil de la bête ! On arrive tout de même rincé sur le plateau sommital. 

A l'attaque du couloir Coolidge

l'Aiguille de Sialouze, du beau granit !

dans le Coolidge

l'équipe en haut du Coolidge

Vu les brumes qui nous entourent on décide de laisser tomber le sommet et d'attaquer tout de suite la descente par les Violettes, il est 9h. Nous avons commencé la première traversée vers la gauche au niveau des 3 Dents du Pelvoux mais il vaut mieux prendre en plein centre dans l'axe du glacier du Clot de l'Homme. Puis on rejoint l'arête neigeuse rive gauche du glacier des Violettes. 

les premiers séracs du glacier des Violettes

début de descente

en arrivant sur la crête neigeuse rive gauche du glacier

Les 3 Dents du Pelvoux et le glacier des Violettes 

Après une bonne pause on repart pour le premier ressaut. Ne trouvant pas le bon passage, je mouline Nico puis Ben jusqu'en bas puis Ben m'indique un couloir sur la droite que je désescalade. On a perdu du temps sur la manip' et on continue à suivre cette arête neigeuse. Après un petit passage aérien sur le fil, un deuxième ressaut barre l'accès à la brèche 3170m. Sur une dalle, un bon relais avec deux pitons retapés me permet de mouliner Nico puis Ben jusque dans le couloir Sud (50m). Je les rejoins en désescalade par le nord. Entre temps un craquement gigantesque survient du glacier : chute de séracs devant nos yeux !!! Les derniers blocs de glace finissent leur course sur le replat de la deuxième traversée des Violettes...

pause !

on repart vers le 1er ressaut : descendre 50m puis trouver un couloir à droite

le couloir de descente : désescalade ou rappel

Ben descend pour rejoindre le couloir S issu de la brèche 3170m

Donc deuxième traversée du glacier des Violettes en serrant les fesses ! Petite remontée sur le bivouac Chaud puis prendre le couloir le plus à gauche : descendre quelques mètres puis rappel sur becquet ou désescalade. Pour le dernier ressaut (couloir encore le plus à gauche) nous avons éviter le rappel en tirant vers la droite sous des surplombs. Le reste de la descente est plus facile mais ça reste bien raide, notamment le névé des Militaires où nous avons cramponné à nouveau.